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La Société Générale, troisième banque française en termes de capitalisation boursière, a obtenu les autorisations nécessaires pour l’exploitation de services relatifs aux actifs numériques par l’intermédiaire de sa filiale dédiée Forge. Cette nouvelle licence délivrée par l’Autorité des Marchés financiers (AMF) lui permet désormais de négocier, vendre et conserver des actifs numériques.
Les nombreuses initiatives de la Société Générale dans le secteur des actifs numériques
Fondée en 1864, la Société Générale disposait d’une capitalisation de 25 milliards d’euros à la fin de l’exercice 2021. Société Générale est une filiale du groupe Amundi, le leader du marché européen qui dispose de plus de 2000 milliards d’euros d’actifs sous gestion. En septembre dernier, l’institution avait élargi ses prestations de services aux sociétés souhaitant développer de nouvelles gammes de fonds autour des actifs numériques. Le service avait été adopté par Marquant Capital SAS, une société de gestion disposant d’un agrément de l’AMF qui propose des solutions d’investissement passives et actives à destination d’une clientèle professionnelle et institutionnelle.
Par ailleurs, un peu plus tôt cette année, en juin, la Société Générale avait conclu un partenariat avec la société de garde et de dépôt de crypto-actifs, Metaco. Ce partenariat se concentre principalement sur les jetons d’investissement (security tokens), alors que les régulateurs européens travaillent sur l’élaboration d’un régime pilote pour les infrastructures de marché basées sur la blockchain, avec une attention particulière sur l’émission de jetons d’investissement réglementés. Metaco semble être l’interlocuteur privilégié des institutions bancaires souhaitant développer leurs capacités en matière de conservation d’actifs, et compte parmi ses partenaires Citigroup, BBVA, DBS ou encore GazpromBank. L’entreprise blockchain suisse collabore également avec la division des actifs numériques d’IBM considéré comme le fournisseur d’infrastructure attitré de la plupart des banques d’envergure internationale.
La France, en course pour devenir un pôle majeur de la technologie blockchain en Europe
La France semble décidée à devenir le nouveau hub blockchain de l’Europe et concurrencer des pays à la réputation bien établie comme la Suisse ou l’Allemagne. Les efforts de la France portent leurs fruits si l’on considère les nombreuses sociétés cryptos qui se sont implantées dans le pays, parmi lesquelles des acteurs incontournables du marché tels que Binance, Crypto.com ou encore Ripple. La plateforme d’échange Crypto.com a récemment effectué un investissement de 150 millions d’euros pour soutenir le développement de ses opérations en France, qui comprend notamment l’établissement d’un siège régional à Paris.
L’exchange Binance est également très actif sur le territoire français. En 2021, Binance avait conclu un partenariat avec l’association à but non lucratif FinTech pour le lancement d’un fonds de 100 millions d’euros destiné à développer l’écosystème français et européen de la blockchain, avec le soutien du ministère de la Transition numérique et des Communications électroniques. Binance avait reçu l’agrément PSAN en avril dernier, et Changpeng Zhao avait déclaré que la France disposait d’une position privilégiée qui lui permettrait de devenir le leader de l’industrie crypto en Europe. Enfin, Ripple est entrée sur le marché français suite à un partenariat avec la société de paiements Lemonway qui permettra à cette dernière d’utiliser le service de liquidité à la demande (On Demand Liquidity, ODL) développé par la société blockchain.